domingo, 29 de dezembro de 2013

A propósito da 1ª publicação de «Nedjma»

"Desde a primeira tentativa de publicação, já se viam a particularidade e a originalidade da obra, muitas vezes não compreendidas pelo mercado editorial. Quando a apresentou para a editora Seuil, Kateb Yacine não imaginava ter que reduzi-la a 256 páginas, pois as 400 escritas inicialmente não condiziam com as normas impostas pelas editoras na época. Em 1956, Nedjma é publicado; extratos do manuscrito original são editados em Le polygone étoilé, dez anos mais tarde. Nota-se a curiosa disposição dos capítulos no primeiro romance: dividido em quatro partes de doze capítulos, há duplicação de mais doze capítulos nas terceira, quarta e sexta partes, composição que auxilia na quebra da linearidade narrativa e favorece os circunlóquios dos narradores. Muitas vezes, o enredo se apropria de acontecimentos que marcaram a história do país e a vida do autor, dando margem à voz de Kateb nas brechas narrativas dos protagonistas. (...)"
Melissa Quirino Scanhola
"A tessitura da nação argelina em Nedjma, de Kateb Yacine" 
USP | Área de Estudos Linguísticos, Literários e Tradutológicos em Francês (2013), p.60

Poliândricas

“As cidades são como as mulheres fatais, viúvas poliândricas cujo nome se perdeu... Glória às cidades vencidas; não entregaram o sal das lágrimas, tal como os guerreiros não derramaram o nosso sangue.” 

Kateb Yacine
Nedjma, (1987), p.159

Programa do 5º Colóquio Internacional Kateb Yacine | De 15 a 19 de Janeiro em Guelma

"Kateb Yacine: Langue(s), arts et révolution"





sábado, 28 de dezembro de 2013

«Le luth et la valise», Revista Esprit, Fevereiro de 1963


Noémie Martineau sobre Kateb Yacine e Helene Cixous


"Kateb Yacine et Hélène Cixous : deux auteurs qui en apparence n’ont pas assez de liens pour justifier une étude littéraire qui les place en relation étroite. Mais si l’on s’intéresse de près à leur biographie, c’est tout simplement autour de leur pays d’origine que l’on peut les rapprocher : ils sont tous deux nés en Algérie, sensiblement à la même époque – Kateb Yacine en 1929, Hélène Cixous en 1937. (...)"

Noémie Martineau 
Lyon, 2005

Emel Mathlouthi

"I'am the voice of those who do not give in. I am a meaning in the midlle of chaos."


sexta-feira, 27 de dezembro de 2013

Emel Mathlouthi

Alger, Algéria

Kateb Yacine n'A Hora das Cigarras | RDP África


O programa  A Hora das Cigarras de 29 de Setembro de 2013, da autoria de José Eduardo Agualusa, é inteiramente dedicado a Kateb Yacine. Importa dizer que os excertos de «Nedjma» ditos ao longo do programa por Ana Paula Gomes, ao contrário do que se indica, foram seleccionados, mas não traduzidos por mim. O mérito deve-se à Teresa Meneses e ao António Gonçalves. Fiz traduções avulsas, sim, (tal como a Melissa Scanhola) mas para publicação exclusiva nesta página. De qualquer forma, excelente programa!

Kateb Yacine e El Hadj El Anka



Elementos do erótico em Alain Robbe-Grillet, Kateb Yacine e Sony Labou Tansi


Estudo de Yvette Sagini-Lebas, L'Harmattan, (2013), com prefácio de Arlette Chemain-Degrange.
Mais informações aqui.

Kateb Yacine, o poeta das três línguas (excerto)


segunda-feira, 25 de novembro de 2013

Entrevista a Fadila Kateb

Algérie News : Pensez-vous que votre défunt frère, Kateb Yacine, tient la place qui lui revient dans le monde littéraire algérien ? 

Fadila Kateb : Maintenant, je constate que l’œuvre katébienne est en train de foisonner à travers les rencontres qui se tiennent ici et là, ce qui permettra notamment aux jeunes de la découvrir. Mais je dois préciser que Yacine, en tant qu’écrivain, homme de théâtre et patriote, ne tient pas la place qui lui revient. D’abord, il s’agit d’un reniement qui n’est pas du tout anodin que d’aucuns auront constaté. Il est renié même après sa mort. Le système éducatif l’a ignoré depuis toujours. Ses textes, s’ils sont inclus dans les programmes actuels, sont insuffisants. Les œuvres de Yacine ne sont pas enseignées convenablement, au même titre que l’ensemble des écrivains et hommes de lettres algériens. Enseigner un petit texte katébien au collège, au lycée ou vaguement à l’université, ne suffit pas à connaître cet homme et son œuvre. Non seulement les textes inclus dans les manuels sont mal choisis, mais ils sont incomplets, en plus du choix des questions y afférentes qui ne permettent absolument pas leur compréhension, mais aussi de connaître l’auteur dans ses diverses dimensions.

Fadila Kateb (irmã de Kateb Yacine)
Em entrevista ao Algérie News | 3 de Novembro de 2012
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Ce trésor de guerre, ce leg se situe à quel niveau : celui de l’engagement politique ou celui l’héritage littéraire ? | Hamé


Hamé: C’est Kateb Yacine qui développait ça. Il y avait eu une polémique un peu vaine dans les milieux littéraires algériens à partir de 65. Kateb fût attaqué parce qu’il continuait de produire en français, qui était la langue du colon. À mon sens il avait clos le débat en expliquant que c’était une sclérose qu’il fallait dépasser, qu’il ne fallait pas voir le français comme un/des leg(s) du colonialisme dans lequel on nous avait enfermé. Mais au contraire, comme un butin de guerre. Je trouve ça d’une puissance conceptuelle terrible. Pour l’engagement politique il y a à la fois du vécu et de la sensibilité. J’ai été forgé par des clivages et des schémas qui m’ont installés dans une condamnation à priori de l’écrasement et de l’assujettissement. C’est une schématique un peu binaire, une grille de lecture oppresseur/opprimé, colon/colonisé. Et puis le contexte social dans lequel j’ai grandi et la présence de la guerre d’Algérie dans ma famille. Mon grand-père était messager. Mon père a cotisé pour des cellules FLN. Quand j’étais petit le premier truc que tu voyais chez moi c’était un portrait de Boumedienne, j’étais persuadé que c’était un membre de la famille, un oncle qu’on irait voir bientôt. Y’ a eu aussi les films qu’on regardait chaque année à la période des commémorations : La bataille d’Alger, L’opium et le bâton, Chronique des années de braise, ou même les comédies où s’il y avait un ton trivial, l’arrière-plan politique était très important. Mais je souligne que mes parents étaient très pacifiques. Ils ne nous ont pas dressé à aboyer des slogans nationalistes.

Em entrevista ao The Chronicles | 25 de Novembro de 2013 
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Comment avez-vous découvert Kateb Yacine? | Kaoutar Harchi



Kaoutar Harchi : Vers l’âge de 15 ans. J’habitais chez mes parents. C’est une fenêtre qui s’est ouverte, vers un extérieur que je ne connaissais pas. Me plonger dans son œuvre fût une manière de combler le vide laissé par mes parents. A l’époque, la culture «maghrébine», je ne la connaissais que très peu. Kateb m’a racontée une histoire relative à ces pays-là. Une histoire d’autant plus intéressante qu’elle est véritablement fantasmatique, totalement imaginaire, totalement coupée d’une certaine dimension réelle. 

Em entrevista ao The Chronicles | 25 de Novembro de 2013
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domingo, 24 de novembro de 2013

A mulher em «Nedjma» de Kateb Yacine

"La littérature maghrébine de langue française est l'une des expressions fulgurantes de la réalité nord-africaine, de ses crises, de ses angoisses, de ses déceptions et de ses rêves. Dans cette perspective, le roman, le genre qui a un attrait de prédilection, a émergé sur un fond colonial et a revendiqué une place dans son giron. Le roman maghrébin est l’héritier d’une longue tradition littéraire occidentale. Il se veut non seulement une représentation de la réalité maghrébine traversée par diverses crises mais également une réflexion sur l’évolution de son histoire et sur les aspects cachés de la vie quotidienne. Les écrivains maghrébins et dans notre cas, Kateb Yacine, abordent non sans audace des zones d’ombre de la société algérienne à laquelle il appartient. Celle-ci est figée dans des structures archaïques par des tabous ancestraux dont celui de la femme n’est pas sans importance. L'entreprise romanesque de Kateb Yacine n'a pas frappé d’ostracisme la réalité féminine. Au contraire, elle y est investie et ce, sous différents aspects. La figure féminine est le pivot central de son œuvre romanesque et plus particulièrement “Nedjma”.
L'investissement fictionnel du thème de la femme dans l'entreprise romanesque de Kateb Yacine se fait de façon particulière. En effet, Kateb Yacine déploie une figure féminine insaisissable, hybride et mystérieuse. Cette figure, Nedjma, n'est pas seulement un personnage ordinaire qui a un rôle et des rapports avec les autres personnages sur lesquels elle exerce une forte attraction à travers un espace temporel éclaté, mais aussi une figure qui s'érige en mythe; incarnation d'une Algérie asservie sous le joug du colonialisme et de l'effondrement des références culturelles et historiques d’un peuple. (...)"
Continue a ler aqui.

Tijani Saadani 
 Libération | 23 de Novembro 2013

domingo, 10 de novembro de 2013

05.11.1913 Argélia, Mondovi, Constantina | 4 de Janeiro de 1960 França, Villeblevin, Yonne


"O sol estava agora esmagador. Estilhaçava-se na praia e no mar. Tive a impressão de que Raimundo sabia onde ia, mas talvez estivesse enganado. Mesmo no fim da praia, chegamos a uma pequena fonte que corria para a areia, em direção ao mar, por detrás de um grande rochedo. Aí, encontramos os dois Árabes. Estavam deitados, com os seus trajes azuis e sujos. Tinham um ar calmo e quase beatífico. A nossa chegada não os incomodou. O que ferira Raimundo, olhava-o sem dizer uma palavra. (....)"
Albert Camus
O Estrangeiro (s.d), Livros do Brasil, p.127
trad. António Quadros

sexta-feira, 25 de outubro de 2013

Camus e a Argélia


"My father, like Camus, attended the Lycée Bugeaud, where Jacques Derrida was his classmate (“I always did better than him in philosophy,” my father said), and the Faculté, where he studied law. In 1952, he departed for the United States on a Fulbright Scholarship—the list of French recipients that year shows him to be the lone student from Algeria—and thereafter he would always live in exile, in France, Australia, or North America. But surely he left home without appreciating that it would prove impossible to return. (...)
 Nobody in my family ever spoke about the Algerian War. They told many stories about the 1930s and 1940s, when my father and aunt were children; but of what happened later, they were silent. In 1955, my grandfather took a position in Rabat, Morocco, and my grandparents did not live in Algeria again. In the late 1950s, when the war in Algeria was at its most fevered and vicious, my father was doing graduate work on Turkey at the Center for Middle Eastern Studies at Harvard: after his death, among his papers from that period, I found files of clippings on political upheavals in Egypt, Lebanon, Syria, Pakistan, India, Morocco, Libya, in addition to Turkey—but not one word about his homeland. My father’s lonely tears twenty-five years ago were, as far as I know, his only expression of emotion about what happened. (...)"

Claire Messud
The New York Review of Books | 7 de Novembro de 2013

quinta-feira, 24 de outubro de 2013


5o Colóquio Kateb Yacine em Guelma (Argélia)
Kateb Yacine: Langue(s), Arts et Révolution
de 15 a 18 de janeiro de 2014
Informações aqui


O Colóquio dará início ao Prêmio literário internacional Kateb Yacine da cidade de Guelma. A primeira edição (2014) é dedicada ao romance de língua francesa e concerne textos escritos entre janeiro de 2012 e novembro de 2013. 
Mais informações aqui.

quinta-feira, 17 de outubro de 2013

Imigrantes na literatura brasileira


"Um exame de qualquer compêndio de literatura brasileira evidenciará um dado curioso: escasseiam, até a década de 1970, autores cujos sobrenomes não sejam ibéricos (portugueses ou espanhóis) – ou, posto de outra maneira, somente a partir daquela década começam a ganhar visibilidade escritores (poeta ou prosadores) descendentes dos mais de 3,5 milhões de imigrantes que por aqui aportaram entre 1890 e 1930 – basicamente portugueses, espanhóis, italianos, alemães, japoneses, sírios, libaneses e judeus. 
Miseráveis, expulsos de suas nações pela fome, aceitavam propostas, no mais das vezes inverídicas, de ir trabalhar a soldo num lugar desconhecido, com clima, vegetação, língua, costumes e hábitos alimentares totalmente diferentes dos seus. Estas famílias tiveram, portanto, que inicialmente resolver questões básicas de adaptação e sobrevivência: dedicaram-se a garantir moradia, comida e vestimenta para os filhos, proporcionando a eles, a primeira geração nascida no Brasil, condições um pouco mais dignas de vida. (...)"
(...) Os sírios e libaneses não vieram para o Brasil expulsos pela fome, mas sim, em sua grande maioria, perseguidos pelo Império Otomano, por razões de crença religiosa, já que eram cristãos vivendo em território muçulmano. (...)
Luiz Ruffato 
Africa 21, outubro 2013, via Buala, aqui.

terça-feira, 1 de outubro de 2013

Sou um poeta

"Sou um poeta. Trata-se de uma inclinação irredutível e natural para a poesia, que me domina desde a tenra idade. Reconheço que existem pessoas que não colocam a poesia no centro de suas preocupações em matéria de literatura. Mas, para mim, não há dúvida, tudo começa pela poesia." 

Kateb Yacine 
France Observateur, citado por Jacqueline Arnaud em: Recherches sur la littérature maghrébine d’ expression française, le Cas de Kateb Yacine, Paris, L’Harmattan, 1982, publicado em 1984.
Trad. livre de Melissa Scanhola

sábado, 28 de setembro de 2013

Je suis un poète

“Je suis un poète. Il s’ agit d’ une inclinaison irreductible et naturelle à la poésie, qui m’ a possédé depuis que je suis très jeune. J’ admets qu’ il y ait des gens qui ne placent pas la poésie au centre de leur préoccupation en matière littéraire. Mais pour moi la question ne se pose pas, tout commence par la poésie ” 
Kateb Yacine
France Observateur, citado por Jacqueline Arnaud em: 
Recherches sur la littérature maghrébine d’ expression française, le Cas de Kateb Yacine, Paris, L’Harmattan, 1982, publicado em 1984.

quarta-feira, 25 de setembro de 2013

A Argélia sem Camus


"Camus is regarded as a giant of French literature, but it was his North African birthplace that most shaped his life and his art. In a 1936 essay, composed during a bout of homesickness in Prague, he wrote of pining for “my own town on the shores of the Mediterranean...the summer evenings that I love so much, so gentle in the green light and full of young and beautiful women.” Camus set his two most famous works, the novels The Stranger and The Plague, in Algeria, and his perception of existence, a joyful sensuality combined with a recognition of man’s loneliness in an indifferent universe, was formed here. (...) Yet despite Camus’ monumental achievements and deep attachment to his native land, Algeria has never reciprocated that love. Camus is not part of the school curriculum; his books can’t be found in libraries or bookshops. Few plaques or memorials commemorate him. “Algeria has erased him,” says Hamid Grine, an Algerian novelist whose 2011 Camus dans le Narguilé (Camus in the Hookah) imagines a young Algerian who discovers that he is Camus’ illegitimate son, and embarks on a quest to learn about his real father. (...)"

Joshua Hammer
em Smithsoniamag.com | 2013
Pág. 1, 2, 3

sábado, 14 de setembro de 2013

Adonis em Lisboa


O escritor sírio Adonis, considerado um dos maiores nomes da poesia árabe contemporânea, vai estar em Lisboa no dia 21, para um encontro literário com o escritor brasileiro Milton Hatoum, intitulado "Grandes lições", na Fundação Calouste Gulbenkian. 

No âmbito da programação "Próximo Futuro", Adonis falará da sua obra, que o tem anualmente colocado entre os favoritos para o Nobel da Literatura, em conversa com o escritor e professor brasileiro de literatura Milton Hatoum. Na sessão será ainda apresentado o segundo volume do livro "Grandes Lições (2010-2011)", que dá título a estes encontros da Gulbenkian, em parceria com a editora Tinta-da-China.

Adonis é o pseudónimo literário do escritor sírio Ali Ahmad Said Esber, de 83 anos, que se define como um "profeta pagão" que escreve poesia desde a infância. Deixou a Síria nos anos 1950, viveu no Líbano, mas fixou-se em França na década de 1980, onde deu aulas de árabe na Sorbonne, em Paris.

Defensor de uma poesia livre "das 'amarras' das instituições políticas e das obrigações religiosas", como escreve a Gulbenkian na biografia do autor, Adonis aplaudiu as revoluções sociais no mundo árabe e, no ano passado, apelou a um consenso pela paz na Síria, sem a intervenção militar.
Fonte: Diário de Notícias

segunda-feira, 9 de setembro de 2013

Mulher sobre poema (M´hamed Issiakhem)


"O quadro Mulher sobre poema sela a aliança entre o pintado e o escrito, escande o casamento entre o verbo e a imagem".

Ler mais:  
http://www.ziane-online.com/articles/issiakhem_kateb.htm


Kateb Yacine e M´hamed Issiakhem são irmãos siameses. Gêmeos, assombrados pela Mulher Selvagem. Semblantes geminianos, amantes e órfãos de Nedjma. Semblantes de demiurgos subversivos e irreverentes, escandalosos, insones, tempestuosos e desconcertantes que, em suas iluminações proféticas, engolem pólvora, um copázio de vodka... e acendem um cigarro. Semblantes de criação, atados e desatados no seu percurso caótico.
Benamar Mediene 
Kateb Yacine, le coeur entre les dents (tradução livre)

quinta-feira, 22 de agosto de 2013

«Fatma» de M'Hamed Benguettaf, em cena no Teatro Meridional em Lisboa

Sinopse Fatma, a única personagem da peça, é mulher de limpeza num ministério e na Câmara de Argel. Um dia por mês o terraço do prédio onde mora pertence-lhe para estender a roupa. É um dia feliz de total liberdade. Fatma é uma mulher como as outras, que cruzamos na rua sem nada saber do seu destino, dos seus sofrimentos, das suas alegrias. Fatma incarna todas as mulheres do mundo, sufocadas, exploradas, amordaçadas com ou sem véu. 

M'Hamed Benguettaf Autor e ator, figura marcante do teatro argelino, nasceu a 20 de dezembro de 1939 em Argel. Como ator passa grande parte da sua carreira no Teatro Nacional Argelino antes de figurar entre os fundadores da Companhia Masrah el Kalaâ - Teatro da Cidadela no início dos anos 90. Trabalha entretanto intensamente para a rádio. Igualmente tradutor e adaptador de Nazim Hikmet, Kateb Yacine, Ali Salem, Mahmoud Diab ou Ray Bradbury, Benguettaf considera, com esta sua experiência, ter encerrado a primeira grande etapa do seu percurso que compara, segundo os seus próprios termos, a "um estágio de formação profissional em que reúne os instrumentos da sua própria linguagem e forja a partir daí a sua voz de autor dramático". Obtém a bolsa Beaumarchais e faz "residências" em Limoges em 1994, 2002 e 2003. Em junho de 2003 é nomeado diretor do Teatro Nacional Argelino.

Ficha artística
Autor: M’Hamed Benguettaf
Tradução: Mário Jacques
Encenação: Elsa Valentim
Interpretação: Sofia de Portugal
Espaço Cénico-Imagem Gráfica: Aurélio Vasques
Música: Rui Rebelo
Produção Executiva: Anabela Gonçalves
Produção: Teatro dos Aloés

Classificação etária: M/12
Mais informações aqui.

domingo, 11 de agosto de 2013

Henri Alleg 1921-2013


"Um caso particular e peculiar da tortura tem a ver com as humilhações de carácter sexual. Durante a guerra da Argélia nunca ninguém falou disso. A tal ponto que nem eu nem os meus companheiros havíamos falámos. Os oficiais franceses, os militares colonialistas, tão pouco. Do lado argelino também houve um silêncio total devido à cultura de tradição islâmica. Por isso os argelinos mantiveram-se silenciosos quanto ao assunto. Na tradição argelina, e árabe de um modo mais geral, pensa-se que uma mulher violada está humilhada e suja. Não apenas ela, como pessoa individual, mas considera-se que toda a família foi humilhada. Uma destas mulheres argelinas, uma amiga minha, foi violada. Tem agora 72 anos. Contou-me que quando caiu na prisão — tinha então 17 anos — e contou da violação à mãe, que também estava na prisão, esta recomendou-lhe que não contasse a mais ninguém que fora violada. Nem ao pai, nem aos irmãos, nem a ninguém. Ninguém da família ou de fora da família. Que poderia acontecer? Pois, que a rapariga fosse expulsa da família e assim poderia perder absolutamente tudo. Este foi o caso de todas ou quase todas as prisioneiras argelinas em poder dos colonialistas franceses. (...)"

Henri Alleg

«Os Poemas Suspensos» de Imru al-Qais

Imru al-Qais | Trad. Alberto Mussa | Record
Mais informações aqui
"Os poemas dos antigos beduínos são o único caso de literatura antiga que não pertence à civilização, no sentido estrito do termo. Mesmo a poesia chinesa, a literatura do antigo Egito, as epopéias babilônicas, o conjunto das demais literaturas do oriente, tudo é produto das cidades, onde há lei, governos, regras sociais bem definidas que reduzem drasticamente a liberdade individual. Os primitivos árabes viviam à margem da civilização do Oriente Médio (e quando falo em civilização não estou dando ao conceito nenhuma grandeza especial). O deserto é o ambiente mais inóspito para a espécie humana, porque falta água, o bem mais essencial à vida. (...)"
Alberto Mussa 
Tradutor d'Os Poemas Suspensos 
em entrevista aqui.

sexta-feira, 26 de julho de 2013

Vernacular literature

"Although Martinique-born, psychiatrist Franz Fanon (1925-1961) is better known as an Algerian, author of ‘Wretched of the Earth’, writing on the psychopathology of colonialism. In the excerpt from ‘On National Culture’ he severely criticises the “colonized intellectual” who instead of returning to some nostalgic prelapsarian past must use literary talents to galvanize the people who are oppressed now. A poet who responded to this call was Kateb Yacine (1929-1989), of Berber ancestry, who created a powerful Maghrebian vernacular literature for every medium. (...)"

 Norbert Hirschhorn
Texto completo por ser lido aqui.

terça-feira, 23 de julho de 2013

Árabes no Rio de Janeiro – Uma identidade plural

Paulo Gabriel Hilu da Rocha Pinto | Editora Cidade Viva |  Org. MV Serra
Mais informações aqui

"Tendo crescido no círculo da comunidade libanesa do Rio de Janeiro, filha, neta e bisneta de libaneses, frequentando o Clube Monte Líbano e esporadicamente o Clube Sírio e Libanês, levei algum tempo para entender a dimensão da comunidade árabe no meu Estado natal.
Mas ao conhecer o livro “Árabes no Rio de Janeiro – uma identidade plural”, me vi tomada pelo sentimento de orgulho e, ao mesmo tempo, surpresa pelo tamanho, riqueza e multiplicidade da presença das culturas árabes no lugar onde nasci. (...) Paulo Gabriel Hilu, Instituto Light e Editora Cidade Viva nos trazem um panorama inédito da chegada e evolução dos povos árabes no Rio de Janeiro, desvelando sua inserção nos vários segmentos da sociedade fluminense, sua participação na construção de nossa identidade e, sobretudo, mostrando como são sempre ricos o casamento e a convivência de culturas que se querem bem e se respeitam. (...)"
Katia Hakim Chalita

sábado, 13 de julho de 2013

Arabic was the language of French aristocrats Before the Terror

Mu'allaqa

Both the word thunder and the word picnic are of course Arabic.
Indeed, Arabic was the language of French aristocrats
Before the Terror, bad body odor perfumed.
It is the language of the great Robert Frost poems,
Which have the suicide bomber's innocence
Walking safely past the checkpoint into the crowd.


Imru' al-Qais
Poema completo aqui

sábado, 29 de junho de 2013

À primeira vista




Por Jacqueline Arnaud:

Acabava de estourar a insurreição no inverno de 1954-1955, depois dos motins marroquinos e tunisianos que começavam a incendiar a África. Eu e meus amigos acompanhávamos as notícias nos jornais, participávamos de reuniões e manifestações contra a guerra. Em nome do que ainda era para mim anti-racismo abstrato, baseado no anti-colonialismo fundamentado em fatos contados e vividos na Indochina por pessoas que admirava.  
Então, numa noite desse mesmo inverno, meus amigos me levaram ao Collège Philosophique onde acontecia uma conferência-debate reunindo vários escritores magrebinos: Albert Memmi, Driss Chraïbi, Kateb Yacine. Este último, desconhecido fora de uma pequena roda, entusiasmado com o romance que acabava de escrever, Nedjma, falava alto, especialmente de um típico colono, o personagem Sr. Ricardo, como sendo vítima do sistema que o fazia explorador, mais inquieto por compreendê-lo que condená-lo. Escutando Kateb, a gente tinha a sensação de que nada estava perdido, apesar do começo da guerra, de que tudo poderia se resolver. Pouco depois, num café, onde alguns amigos se reuniram após o debate, Kateb continuava a contar sobre o livro, extasiado por seu mundo interior, pelas criaturas que o possuíam [...]  Tive a impressão de que naquele dia um mundo surgia para mim, cuja estranheza me fascinava. Ele nos mantinha sob seu charme. Ainda vejo e escuto nitidamente Kateb, a pequena veia batendo nas suas têmporas, na embriaguez de seu discurso torrencial, se curvando e se sacudindo de rir:

“Então Si Mokhtar percorreu as ruas de Constantina com uma mordaça na boca: Vive la France, les Arabes silence.”   

Todo absurdo da guerra da Argélia que apenas começava estava contido nas suas palavras.

Jacqueline Arnaud

La littérature maghrébine de langue française, 1986 (vol. I, II)  – tradução livre.

Kateb Yacine - كاتب ياسين

domingo, 23 de junho de 2013

A literatura magrebina de língua francesa

Alguns escritores magrebinos foram alfabetizados na língua francesa desde a tenra idade e, aprendendo a jogar com a língua do colonizador, transformaram-na em instrumento de luta e reivindicação identitária. Ao se apropriarem do francês e se expressarem efetivamente nessa língua, não deixaram de mencionar a cisão psíquica e o mal-estar profundo que essa vivência lhes causou. Submetidos ao sistema de ensino europeu desde cedo, deparavam-se com o bilinguismo colonial e suas consequências. Mais de um século após o início da colonização francesa (1830), sofriam suas influências irreversíveis e, através de questões existenciais, faziam um balanço por um viés histórico, psicológico e até mesmo psicanalítico: “ ‘Qui suis-je, moi, Nord-Africain, colonisé’ dans le monde, parmi les miens, par rapport aux autres? ”[1] Indagação simples, sobre um princípio existencial do homem. No entanto, não obtiveram resposta tão cedo; esta exigiria o nascimento de um novo Magreb.  



[1] " 'Quem sou eu, norte-africano, colonizado' no mundo, entre os meus, em relação aos outros?" (Déjeux, 1980, p.42).

sábado, 8 de junho de 2013

Literatura argelina

"La littérature algérienne, ce n’est pas Camus."

Kateb Yacine

terça-feira, 28 de maio de 2013

quinta-feira, 16 de maio de 2013

Albert Camus e a guerra de independência

No contexto da Guerra da Argélia (1954-1962), Albert Camus foi um dos escritores mais criticados pelos próprios compatriotas. Filho de pieds-noirs, foi condescendente com uma Argélia francesa pelo fim da guerra de independência. Essa posição contraria a Frente de Libertação Nacional (FLN), que àquela altura reivindicava uma Argélia árabe-muçulmana, assim como faziam muitos escritores magrebinos engajados na luta pela independência. Também foi mal-interpretado ao declarar a seguinte frase : “acredito na justiça, mas prefiro minha mãe à justiça”, protestando contra o radicalismo de grupos guerrilheiros e a onda de terrorismo que assolava as ruas de Argel. 
Kateb Yacine criticou a posição atenuada de Camus frente à situação da nação argelina e as injustiças na colônia. Quando Camus é premiado com o Nobel de Literatura (1957), recebe uma carta de Kateb.

sábado, 4 de maio de 2013

Algerian Chronicles

Algerian Chronicles, de Albert Camus, Introd. de Alice Kaplan
e tradução de Arthur Goldhammer
Harvard University Press (2013)
Mais de 50 anos depois da independência da Argélia são agora publicadas em inglês as crónicas de Albert Camus escritas durante o período colonial. Ao contrário de Kateb Yacine, Camus não apoiou a independência da Argélia. Tornaram-se "irmãos inimigos".

"Algerian authors and friends, such as Mouloud Feraoun (1913-'62) and Kateb Yacine (1929-'89), criticized Camus for his paternal social depiction of the colonized (notably his failure to recognize or include them adequately and accurately in his writing), as well as his inability to fully comprehend their insistent political aspirations. Yet, situated in particularly difficult and demanding historical and personal conditions, Camus found himself isolated and alienated by colonialists and by the colonized. (...)"
Alice Kaplan
(da introdução)

terça-feira, 30 de abril de 2013

Uma pulga sentimental


Parti com os panfletos.
Enterrei-os na ribeira.
Tracei sobre a areia um plano...
Um plano de manifestação futura.
Deem-me essa ribeira, e bater-me-ei.
Bater-me-ei com areia e água.
Com água fresca, com areia quente. Bater-me-ei.
Estava decidido. Portanto via longe. Muito longe.
Via um camponês fincado como uma catapulta.
Chamei-o, mas ele não veio. Fez-me sinal.
Fez-me sinal de que estava em guerra.
Em guerra com seu estômago. Toda a gente sabe...
Toda a gente sabe que um camponês não tem espírito.
Um camponês é só estômago. Uma catapulta.
Eu cá era estudante. Era uma pulga.
Uma pulga sentimental... As flores dos choupos...
As flores dos choupos explodiam em penugem sedosa.
Eu cá estava em guerra. Divertia o camponês.
Queria que ele esquecesse a sua fome. Eu fingia de doido. Fingia de doido diante do meu pai o camponês. Eu bombardeava a lua na ribeira.
Kateb Yacine
Nedjma Tricontinental Editora (1987) p.48,49

Mas vós começais pelo fim


“O recolhimento e a sabedoria, isso é bom para os valentes que já combateram. Levantai-vos! Voltai aos vossos postos, fazei a oração no trabalho. Parai as máquinas do mundo, se temeis uma explosão; deixai de comer e de dormir durante uns tempos, agarrai nos vossos filhos pela mão, e fazei uma boa greve-oração, até que vossos mais modestos desejos sejam satisfeitos. Se tiverdes medo dos polícias, fazei como os ursos, uma sesta sazonal, com raízes e rapé para aguentardes; eu compreendo-vos, meus irmãos, é a vossa vez de me compreenderdes; agi como se Deus estivesse entre nós, como se fosse um desempregado ou um vendedor de jornais; manifestai, então, a vossa oposição seriamente e sem remorsos; e quando os senhores deste mundo virem os seus administrados definharem em massa, com Deus nas suas fileiras, talvez obtenhais justiça; sim, sim, compreendo-vos, aprovo a vossa presença na mesquita; não se pode sonhar junto das megeras e dos miúdos, não se pode ser sublime no domicílio conjugal, tem-se necessidade de se prostrar com desconhecidos, de passar desapercebido na solidão colectiva do templo; mas vós começais pelo fim; ainda mal sabeis andar e eis-vos ajoelhados; nem infância nem adolescência, vem imediatamente o casamento, a caserna, o sermão na mesquita, a garagem da morte lenta.”
Kateb Yacine
Nedjma Tricontinental Editora (1987) p.37

Nedjma é o espinho


“[...]o naufrágio aproximava-me da amante tanto quando dela me afastava; é uma mulher perpetuamente em fuga, para lá das paralisias de Nedjma já perversa, já embebida das minhas forças, turva como uma fonte onde tenho de vomitar depois de ter bebido; da amante que me espera, Nedjma é a forma sensível, o espinho, a carne, o caroço, mas não a alma, não a unidade viva onde poderia confundir-me sem receio de dissolução...”
Kateb Yacine
Nedjma Tricontinental Editora (1987) p.214

domingo, 28 de abril de 2013

O turbilhão do sangue não permitia que nenhuma ideia se fixasse

"Lakhdar acendeu um cigarro, e queimou o retrato; o seu silêncio acabou por precipitar Nedjma, corada e sinistra, para fora do quarto. Quando se lançou em sua perseguição, ouvira-a já abrir a porta da sala onde, colando-se contra a porta, apenas sentiu o arfar insistente do vento. Deu a volta à chave por fora e voltou para o quarto vazio.
Fechados Nedjma e Murad fechados, assobiava o vento em ligeiras rajadas, fustigando a luz eléctrica na atmosfera grávida, extraviando as suas odoríferas imensidões, embatendo contra as portadas, dispersando a floresta em chuvosa resina e o mar em turbilhões decapitados, em dentadas na memória. Lakhdar poisou a chave sobre um livro. «O catecismo do amor». O vento varrera o salão, proscrevera toda a visão, e o turbilhão do sangue não permitia que nenhuma ideia se fixasse, como se a cidade, graças à tempestade, fosse libertada das folhas mortas, como se a própria Nedjma volteasse algures, bruscamente varrida. (...)"  

Kateb Yacine 
 Nedjma Tricontinental Editora (1987) p.213

A impressão de um reino

"A primeira sala de estar que conhece: sala de cortinados escarlates, cobres que teriam o seu lugar na cozinha, fotografias emolduradas: salão, museu, toucador, casino? As cadeiras vomitaram discretas poeiras sobre almofadas verdes; o lustre coberto de lâmpadas dá, pela tentação de as acender todas, a impressão de um reino indevido. (...)"

Kateb Yacine 
 Nedjma Tricontinental Editora (1987) p.208

quinta-feira, 25 de abril de 2013

"O polígono estrelado" (1966) - últimos parágrafos


"[...] meu pai de repente tomou a irrevogável decisão de me enfiar, sem mais tardar, na “boca do lobo”, quer dizer, na escola francesa. Ele o fazia com o coração apertado:
_ Deixe o árabe por agora. Não quero que, assim como eu, você esteja sentado entre duas cadeiras. Não, se depender de minha vontade, você nunca será uma vítima da Madraçal [1]. Em tempos normais, eu poderia ser seu próprio professor, e sua mãe faria o resto. Mas aonde uma educação como essa o levaria? A língua francesa domina; é preciso dominá-la, e deixar para trás tudo o que lhe inculcamos na sua tenra infância. Mas, uma vez mestre na língua francesa, você poderá sem medo voltar conosco ao seu ponto de partida.
Era mais ou menos assim o discurso paterno.
Será que ele mesmo acreditava?
Minha mãe suspirava; e quando eu mergulhava no novo estudo, fazendo, sozinho, minhas lições, eu a via perambular, como uma alma penada. Adeus ao nosso teatro íntimo e infantil, adeus ao complô diário tramado contra meu pai, para replicar, em versos, seus arroubos satíricos... e o drama se formava.
[...]
Minha mãe era muito perspicaz para não se comover com a infidelidade que eu lhe fazia. E ainda a vejo, toda aborrecida, arrancando-me dos livros – você vai ficar doente! – e uma noite com a voz cândida, mas não sem tristeza, dizendo-me: “Já que não devo mais o distrair de seu outro mundo, ensina-me então a língua francesa...” Assim se fecha a armadilha dos Tempos Modernos sobre minhas frágeis raízes, e não me esqueço do meu estúpido orgulho no dia em que minha mãe, com um jornal francês na mão, pôs-se diante de minha escrivaninha, longe como nunca, pálida e silenciosa, como se a pequena mão do cruel aluno lhe atribuísse o dever, uma vez que é seu filho, de vestir por ele a camisa-de-força do silêncio, e mesmo de segui-lo até o fim de seu esforço e solidão – na boca do lobo.
Nunca deixei, mesmo nos dias de sucesso ao lado da professora, de sentir no fundo de mim essa segunda ruptura do cordão umbilical, esse exílio interior que só aproximava o aluno de sua mãe para arrancá-los um do outro, um pouco por vez, sob o murmúrio do sangue, dos gemidos reprovadores de uma língua banida, secretamente, num só acordo, rompido tão logo concluído... Assim, perdi tudo de uma só vez, minha mãe e sua linguagem, os únicos tesouros inalienáveis – e, contudo, alienados!"

Kateb Yacine
Le polygone étoiléÉditions du Seuil, 1997 (p.180-182) - tradução livre.



[1] Escola muçulmana.

domingo, 7 de abril de 2013

Círculo de represálias

Madrid: Editorial Cuadernos para el Diálogo, 1974
Tradução de Carlos Rodríguez Sanz

quinta-feira, 4 de abril de 2013

"Que graça! (...) Vamos fazer-lhe perder o paraíso antes de morrer."

"No começo da orgia, a criada estava na cozinha inundada de sol; saiu de lá ao crepúsculo, para se opor à pilhagem. Imediatamente agarrada, foi arrastada para o quarto nupcial. A mulher do cobrador dos Correios pegou na garrafa de rum meio vazia e enfiou-a pela boca da criada. «Que graça! rejubilava o oficial de diligências. Vamos fazer-lhe perder o paraíso antes de morrer.» (...)"
Kateb Yacine 
Nedjma Tricontinental Editora (1987) p.24

quarta-feira, 3 de abril de 2013

Pathogenic effects of colonial and psychiatric violence

"Algerian novelist Kateb Yacine was at the center of the Algerian revolution as a teenager. As an upper class Algerian with both Qur’anic and French colonial education he embodied the cultural quandary of the évolué: native Arabs afforded the best of the mission civilisatrice and caught between two cultures. His mother also suffered from serious mental illness and was repeatedly hospitalized for years, including an extended stay at Blida psychiatric hospital. In various fictional guises, she becomes a recurring trope in Yacine’s work of the pathogenic effects of colonial and psychiatric violence. (...)"
Vernon A. Rosario 
University of California, Los Angeles
H-France Review Vol. 8 (January 2008), No. 7

segunda-feira, 1 de abril de 2013

Le cadavre encerclé

"Com Le cadavre encerclé (1958), Kateb Yacine foi o primeiro dramaturgo de língua francesa a tomar a guerra da Argélia como tema.
Do lado francês, apenas Genet com Os Biombos abordou o assunto. Houve também alguns sketchs satíricos, como Les séquestrés d’Altona, de Sartre, que pretendia abordar indiretamente o problema da tortura na Argélia. (...)
Luís Cláudio Machado
(Uniso - Universidade de Sorocaba)

"Le cas de Kateb Yacine" | Jacqueline Arnaud

Publisud (1986)

quinta-feira, 28 de março de 2013

O delírio verbal de Kateb Yacine


"Perante a estagnação da literatura árabe, a literatura argelina continua a produzir obras diversificadas. Não se pode portanto falar de uma escola argelina, mas de um grupo de indivíduos unidos por uma mesma componente: a Argélia. (...) Em face desta geração que nasceu, literariamente  em 1945, existe a geração de 1956, da qual Kateb Yacine aparece como único e o mais prodigioso representante. Numa prosa poetisada até ao delírio verbal, a obra de Kateb Yacine é um vaivém entre o mito e o real.* (...)"

Rachid Boudjedra 
 A vida contemporânea na Argélia na época contemporânea 
 Livros do Brasil (1972) pp. 152-153
[*Maurice Nadeau em France-Observateur, 1956]

Poesia de expressão árabe

"Pelos anos de 1930, o movimento reformista dos ulemás vai auxiliar a abertura de uma poesia voltada essencialmente em defesa do islamismo e da integridade da personalidade argelina  Um dos mais ilustres arautos deste movimento foi o xeque Abdel Hamid ben Badis. (...) 
[A literatura argelina] permanece também ligada a uma forma demasiado clássica que a sufoca e a impede de se universalizar. Contudo, após alguns anos, todo um movimento de jovens poetas (...) tenta fazer sair a poesia argelina de expressão árabe da sua golilha esterilizante. (...)"

Rachid Boudjedra 
 A vida contemporânea na Argélia na época contemporânea 
 Livros do Brasil (1972) p. 151

Em nome do alimento e do sal

"Na Argélia, não se ousa atraiçoar aquele com quem se compartilhou uma refeição, senão, usurpar-se-ia um contrato muito importante que é resumido na seguinte fórmula: Em nome do alimento e do sal!, pronunciada muito frequentemente durante uma refeição. (...)"

Rachid Boudjedra 
 A vida contemporânea na Argélia na época contemporânea 
 Livros do Brasil (1972) p. 78

Seroual, gandoura e kab'kab'

"As calças femininas são chamadas seroual. Com as calças, as mulheres usam boleros justos à cintura, com mangas muito largas e recortadas nos punhos. Entre os ricos, os boleros são muitas vezes bordados, de cetim ou seda de cor clara. Quando não usa calças, a mulher veste uma gandoura, espécie de vestido muito comprido e muito amplo cujas mangas são por vezes em tule, necessariamente chegada à cintura por um cinto de prata ou de coiro trabalhado. Nos pés, a argelina calça em casa os kab'kab', espécie de tamancos de madeira. O pé é sustentado por uma correia de coiro através da qual passa. (...)"

Rachid Boudjedra 
 A vida contemporânea na Argélia na época contemporânea 
 Livros do Brasil (1972) p. 72

Egoísmo masculino

Ó Profeta, diz às tuas mulheres, às tuas filhas e às mulheres dos 
crentes que se guardem nos seus véus. 
Será o meio mais seguro de serem respeitadas. (Corão, 33-59)


"A mulher argelina participa muito pouco no desenvolvimento económico do país e continua dependente do homem. Por este motivo, mantém-se um ser menor cuja abertura é essencialmente impedida pelo egoísmo masculino. (...)"

Rachid Boudjedra 
 A vida contemporânea na Argélia na época contemporânea 
 Livros do Brasil (1972) p. 65

Solidariedade de clã

"Na Argélia  o que chama mais a atenção, por ocasião da morte de uma pessoa, é o interesse que a comunidade inteira lhe devota. A este nível, a tragédia da morte é sentida, muito mais do que noutro ponto, como um atentado aos sentimentos de todo o meio social, devido a um certo poder das relações interfamiliares e intergrupais. Trata-se, sem dúvida alguma, de uma forma de solidariedade de clã (...). 
Um provérbio do Sul argelino diz: Cada lágrima que cai por um morto, é para ele uma faísca no Inferno. Na realidade, a religião muçulmana proíbe que se chorem os mortos em demasia. (...)  Muitas vezes, em certas regiões da Argélia rural, há o costume de deixar a porta da casa aberta, para permitir a todos que o desejem - mesmo desconhecidos - compartilhar a dor da família e exprimir as suas condolências. (...)"

Rachid Boudjedra 
A vida contemporânea na Argélia na época contemporânea 
 Livros do Brasil (1972) p. 54

Fada benfazeja

"Para as crianças argelinas, os irmãos e as irmãs não nascem das couves. É uma fada benfazeja que as coloca na cama da mãe. Isto, diz a lenda. Na realidade, o nascimento de uma criança é considerado como um grande acontecimento nas famílias argelinas. Com esta finalidade, um certo número de ritos e de cerimónias são organizados em honra de recém-nascido e de sua mãe. (...)"

Rachid Boudjedra
A vida contemporânea na Argélia na época contemporânea 
Livros do Brasil (1972) p. 17

Acréscimo de nudez

"O eterno jogo de Nedjma é reduzir o vestido ao mínimo em poses acrobáticas de avestruz estimulada pela solidão; sobre uma tal pelagem, o vestido é um acréscimo de nudez, a feminilidade de Nedjma está algures (...)"

Kateb Yacine 
 Nedjma Tricontinental Editora (1987) p.70

terça-feira, 26 de março de 2013

Ao andar emproa-se



Kateb Yacine 
 Nedjma Tricontinental Editora (1987)

segunda-feira, 25 de março de 2013

A Arte do "Zajal" | Estudo de Poética Árabe | Michel Sleiman


Michel Sleiman
Ateliê Editorial (2008)

Miasmas de hortelã e de lírio

"Os miasmas dos dias cada vez mais quentes de Junho persistem, apesar das lavagens a balde; mas são miasmas de hortelã e de lírio (...)"

Kateb Yacine 
Nedjma  Tricontinental Editora (1987) p.157

Assim vai um dos maiores livros da literatura árabe (e mundial...) nas nossas bibliotecas:



Cheio de luz no rosto

"As minhas lágrimas, tão grandes, encharcaram-me
os pés mais o tapete verde do mihrab,
sob o olhar benigno de Maulana
Kássimo Taybob, cheio de luz no rosto
e aura azul-celeste a envolver-lhe o corpo. (...)"

António Barahona
Raspar o Fundo da Gaveta e Enfunar uma Gávea 
Averno (2011), p.27

sábado, 23 de março de 2013

As mulheres na poesia árabe contemporânea


"This anthology was prepared to eradicate invisibility: to provide an introduction to Arab women poets, to make visible the works of a great number of Arab women poets who are virtually unknown to the West, to make visible how many Arab American women poets are marginalized within the American literary and ethnic scenes, and to demonstrate the wide diversity of Arab women's poetry..."

Nathalie Handal
(do prefácio)

sexta-feira, 8 de março de 2013

Algumas palavras berberes

Tafuyt - Sol
Oungaal - Preto
Issalman - Peixes
Alkhekh - Areia
Serwal - Calças
Adad - Dedo
Samhi - Perdão
Tadart - Casa
Drra - Milho
Afuus - Mão
Amnassf - Metade

quarta-feira, 6 de março de 2013

Metempsicose?

"Nedjma: não é ela a reencarnação de Eurídice trazida dos infernos por Orpheu, seu amante? Não ela a sua [de Kateb Yacine] metempsicose?"

Benamar Médiène
trad. por aqf

segunda-feira, 4 de março de 2013

A sombria vivacidade de um muro de terra seca

"Mesmo aos trinta anos, nómada como era, só acreditava na sua sombra, e parecia-lhe que o excedente dos anos ia um dia ser reabsorvido no vazio, conter o seu passado transbordante, como se tivesse consciência de andar em círculo, sem abandonar o ponto de partida, que situava vagamente entre o salto do berço e as vagabundagens em torno do Rochedo*, de maneira que o círculo não passava de um passeio a contragosto que por pouco o não perdera, de onde regressava às apalpadelas, não só ele, o adolescente voltando ao bom caminho, não, o seu fantasma votado a essa triste caminhada de cego chocando com o fabuloso passado, o amanhecer, a primeira infância em direcção à qual permanecia prostrado, repetindo palavras e os gestos da raça humana com uma fluidez que o deixava interiormente intacto, como um caroço prestes a germinar sob outros céus, bloco errático dotado de imperturbáveis recordações, tendo sempre sentido materialmente a sua existência em fuga, à maneira de uma erva ou de uma água, e, por volta dos cinco ou seis anos, lembrava-se de ter adoptado a sombria vivacidade de um muro de terra seca que abraçava, ao qual foram dirigidos os seus monólogos de órfão. (...)" 

Kateb Yacine 
Nedjma 
Tricontinental Editora (1987)

*Referência à sua terra natal, Constantina na Argélia.

domingo, 3 de março de 2013

Uma infância de lagarto à beira de um rio desmaiado

"Que belo dia, que magnífico pedaço de céu!
Lembrei-me da minha audaciosa infância; é verdade, eu era livre, era feliz no leito de Rhummel; uma infância de lagarto à beira de um rio desmaiado. Nas horas mais quentes, adormecia debaixo dos cedros, e o sono expulsava a melancolia; acordava inchado de calor. Parecia-se com esta alegria, sob a figueira, o ver Nedjma à saída do banho, distante, mas sem desaparecer, qual astro impossível de pilhar na sua fulgurante luz. (...)"

Kateb Yacine 
Nedjma 
Tricontinental Editora (1987)

quarta-feira, 13 de fevereiro de 2013

Família Kateb

Kateb Yacine (no canto superior direito)
com o pai, a mãe, duas irmãs e o irmão mais novo.

terça-feira, 12 de fevereiro de 2013

Sangue

"Quem nunca passou a noite nas pupilas duma ave de rapina pode saber a que cadência foge o sangue negro dum coração mordido pelo terror?"

Kateb Yacine
O Pó da Inteligência (Teatro)
Tradução de Luís Varela e Christine Zurbach.

Da não militância de Kateb Yacine

"Is Kateb [Yacine] a militant? His tumultuous relations with Alger républicain are well known. He had earned a modest living for a while by working for this Algerian Communist Party newspaper, but in opposition to its demand for unquestioning loyalty, he agressively defended the independence of the writer's mission. Ce que je refuse chez Brecht, he announced during the late 1950s (...) Kateb's own activities as a writer partially paralleled his friedships with political activists and his strong opinions, even if they are transcended by the rich complexity of an oeuvre tha inattentive readers have akk too often reductively misinterpreted as no more than the expression of its author's militancy. (...)" 

 Charles Bonn